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2 septembre 2009

Hassan Moumen : « Nous allons à Lomé pour gagner »

entraineur_marocCafonline.com : Vous arrivez à la tête des Lions de l’Atlas dans des conditions épouvantables : une défaite à domicile pour commencer, suivie de deux nuls dont un chez vous. L’Afrique du Sud est-elle devenue un rêve impossible ?

Hassan Moumen : « Non, un Lion de l’Atlas ne doit jamais renoncer. Nos chances, même minimes, nous les défendrons avec bravoure et détermination. Le Maroc a été le premier pays à se porter candidat à l’organisation de la première Coupe du monde « africaine », c’est dire notre engagement en faveur de cet événement exceptionnel. Nous avons connu une entrée en matière catastrophique, mais nous voulons encore y croire. Il suffit d’un déclic pour que les situations s’inversent. Ce n’est pas impossible et nous devons tout faire pour y croire l’impossible encore possible. La motivation est là et os joueurs, lorsqu’ils portent le maillot de la sélection nationale savent qu’ils représentent leur pays et qu’ils se doivent de donner leur maximum ».    

Cafonline.com : Comment comptez-vous vous y prendre pour déjouer des pronostics qui vous sont désormais très défavorables ?

Hassan Moumen : «  Il n y’a pas trente-six solutions; un seul mot d’ordre : le travail. J’ai un groupe de joueurs professionnels qui connaissent leurs droits et leurs devoirs. On e va pas avoir les yeux fixés dans le rétroviseur. Le passé, cela ne sert à rien de le ressasser. Mieux vaut l’oublier. Nous partons à Lomé pour réussir un coup comme nous ous déplacerons à Libreville avec la même détermination. Nous avons à mobiliser tous les talents, à les renouveler aussi dans l’intérêt du groupe. Je suis persuadé qu’on y arrivera ». 

Cafonline.com : Comment des joueurs qui sont de très bons joueurs de clubs n’arrivent-ils pas à se souder quand ils opèrent sous le maillot de la sélection ?

Hassan Moumen :  « C’est un problème d’adaptation. Les joueurs, vous le savez bien, passent plus de temps dans leur clubs qu’avec l’ équipe nationale; un maximum de temps et un minimum de 30 matchs disputés ensemble; c’est synonyme d’homogénéité et d’automatismes gagnants. Cela dit, si la sélection brésilienne ou une autre a su surmonter cet handicap, il n’ a pas de raison que le Maroc ne le réussisse pas. On investit dans ce chantier et puis je rappelle que si ça a réussi avec Homane et Bamous en 70 ; Baba et Faras en 1976, Bouderbala , Krimau , Khairi en 1986, Bassir, Camacho et Tahar en 98, il n’y a pas de raison que cela ne colle pas avec la génération 2009.   
Le gros du travail est plutôt axé sur la préparation psychologique. On m’a confié une responsabilité, je l’assume pleinement et retse très vigilnt sur l’état de forme et d’esprit des joueurs que je dirige ».

Cafonline.com : L’équipe du Maroc avait levé beaucoup d’espoir en 2004 avec sa finale en Coupe d’Afrique des Nations. Elle n’est pas parvenue pourtant à maintenir son niveau. Quelle est votre explication ?

Hassan Moumen :  « La réponse, on doit la trouver auprès de la direction technique nationale qui doit nous éclaircir sur ce recul mais pour essayer de répondre à votre question, je dirais que beaucoup de paramètres ont abouti à la situation actuelle, entre autre le changement du staff technique. Les joueurs ne sont pas exempts de tout reproche, entre intérêt particulier, calculs spécifiques, priorité accordé au club. Mon travail consiste également à leur rappeler constamment que le fait de porter le maillot de la sélection est un honneur, un privilège et qu’ils ont un devoir d’exemplarité ». 

Cafonline.com :Pourra-t-on lever le désamour qui s’est installé entre l’équipe et son public ?

Hassan Moumen :  « Le public au Maroc, comme partout ailleurs dans le monde, réagit en fonction des résultats. Il vient voir son équipe gagner, accessoirement bien jouer. Une bonne performance, une victoire à Lomé permettrait de regagner une parie de l’estime perdue. Des supporters viendraient ensuite nous encourager à Libreville. Et je suis convaincu que ce serait la fête dans le pays si nous battions le Togo. J’ai souvent rappelé à mes joueurs qu’en club, ils jouent pour un maximum de 100.000 fans ; en sélection, il s’agit de 36 millions d’âmes, de tout un peuple, et d’un Roi ».

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